• ROGER FEDERER " NADAL RESTERA TOUJOURS MON RIVAL"

     ROGER FEDERER  " NADAL RESTERA TOUJOURS MON RIVAL"

     

    Roger Federer évoque sa relation avec Rafael Nadal dans l'entretien qu'il nous a accordé à l'occasion de la Laver Cup, durant laquelle les deux légendes font équipe.

    Roger Federer et Rafael Nadal. Entre eux, c'est un peu « je t'aime, moi non plus ». Leur destin est scellé depuis ce jour de 2004 à Miami où le jeune Majorquin a commis l'affront de coller un 6-3, 6-3 au Bâlois alors confortablement installé au sommet du tennis. Treize ans plus tard, leur rivalité est devenue l'une des plus belles de l'histoire du sport. Sublimée cette année par un retour de flamme inespéré. A Prague, à l'occasion de la première édition de la Laver Cup (compétition imaginée par Federer qui oppose sur un week-end une équipe européenne à une équipe du reste du monde, à l'image de la Ryder Cup en golf), les deux font la paire et ont joué samedi en double pour la première fois. Dans un entretien au « Parisien »-« Aujourd'hui en France », le champion aux 19 titres en Grand Chelem (dont 2 cette saison) décrypte sa relation avec l'Espagnol.

    Qu'est-ce que cela représente pour vous de faire équipe avec Rafael Nadal ?
    Roger Federer.
    Je suis heureux de passer du temps avec lui. Je partage tous les repas avec lui — et avec les autres joueurs de notre équipe — et on échange énormément. Passer une semaine comme ça en groupe, avec Rafa et les autres qui sont presque tous des tops 10, c'est très particulier. C'est cool, enrichissant. Tout le monde a très envie de gagner et, avec Rafa, on parle beaucoup tactique. Ça prouve que le concept de la Laver Cup a l'air de marcher.

    Comment décririez-vous votre relation avec Nadal ?
    Elle a évolué. Au début, il était très timide, très respectueux des joueurs du top 10 et de moi en particulier vu que j'étais numéro 1. Puis il a affirmé sa personnalité. Nous avons eu des batailles difficiles sur le court, nous avons eu des divergences, mais il y a toujours eu énormément de respect entre nous. Nous avons partagé tellement de moments forts sur et en dehors du court que nous avons noué une forme d'amitié. Plus nous vieillissons et plus je réalise que Rafa compte énormément dans ma carrière. Il restera toujours mon rival ultime. Et même si j'étais déjà numéro 1 quand il est arrivé, il m'a aidé à progresser, à devenir un meilleur joueur. Peut-être que la présence de Rafa est une source de motivation supplémentaire. Notre rivalité fait partie de ce que j'aime dans le tennis. Son jeu et mon jeu se complètent bien. Quand je m'entraîne, j'essaie de progresser et ajuster mon jeu pour honorer notre rivalité.

     

    Lorsque vous vous êtes vus, convalescents, en octobre dernier à Manacor, imaginiez-vous que votre rivalité atteindrait à nouveau un tel niveau ?
    Je ne pensais pas qu'on se battrait pour la place de numéro 1 et encore moins qu'on se partagerait les quatre Grands Chelems (rires). Cela rend notre rivalité encore plus belle.

    Et dès la semaine prochaine, votre lutte pour la place de numéro 1 reprend !
    La place de numéro 1 est reléguée au second plan puisqu'il est de nouveau loin devant moi. Et ce n'est pas plus mal car je peux à nouveau me concentrer sur mon propre rythme. L'idée est de jouer à Shanghai et de gagner. J'espère aussi faire quelque chose à Bâle. Paris Bercy, juste derrière, est du coup toujours un peu incertain...

     

    La Laver Cup est votre tournoi. Etes-vous joueur ou homme d'affaires, ici ?
    Je suis avant tout un joueur de tennis. Je n'ai pas conçu le format du tournoi. L'analogie avec la Ryder Cup est venue de Tony Godsick (NDLR : son agent). Je connais le golf mais je n'avais pas conscience que cela pouvait être aussi intense et chargé en émotion. Mais Tony m'a évidemment consulté.

     

    Björn Borg, le capitaine de votre Team Europe (John McEnroe est celui du « reste du monde »), est-il une de vos idoles ?
    Borg a toujours été pour moi comme Michael Jordan. Je ne l'ai jamais vu jouer mais je sais ce qu'il a représenté. Et comme il se montre rarement, ça lui donne quelque chose de mystérieux. J'ai beaucoup entendu parler de lui par mon ancien coach suédois Peter Lundgren. Donc, oui, il occupe un rang assez élevé dans le classement de mes idoles.

     

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